Co-animé par Nadège Poupaert
Journée de constellations, créations poétiques et artistiques autour de la Petite Fille aux Allumettes
Le conte de la Petite Fille aux Allumettes nous invite à mourir à l’identification de l’enfant blessé exclu, à celui du passant ignorant ses souffrances, et de renaître au regard de l’amour inconditionnel de la grand-mère dans notre cœur, et ceci à chaque instant.
Mon corps est une ville. Où je choisis d’habiter ? Est-ce que je suis capable, quand je me sens petite fille aux allumettes, transie de froid, d’aller chercher dans mon cœur la grand-mère aimante pour accueillir les souffrances de l’enfant blessé ? Ou est-ce que je l’ignore, m’identifiant à un de ces passants pressés à chercher une source de réconfort dans le monde extérieur ? C’est moi qui choisis, à chaque instant. J’aime voir ce conte comme une métaphore de comment je m’exile, comment je m’exclus, à chaque fois que j’ignore les demandes d’amour de mon enfant intérieur, même s’il est difficile, des fois, de l’accueillir. Pas facile non plus, d’écouter mon cœur, où habite la grand-mère, vue que les autres parties de moi font bien plus de bruit.
Pour écouter la voix de la grand-mère dans notre cœur, il faut se poser, devenir silencieux, écouter, méditer.
Cliquez sur ce lien pour une lecture de ce conte de Hans Christian Andersen: https://www.leboisdemarthe.com/744-2/